C’est une porte ouverte, mais ça n’en est pas moins vrai : notre monde est en déséquilibre dans différents domaines. Par exemple la répartition entre gens riches et pauvres est inégale. Non seulement entre pays – par exemple entre l’Europe et le Tiers Monde – mais également à l’intérieur d’un pays. Aux Pays-Bas, It is stating the obvious but nevertheless very true: our world is in various ways out of balance. Rich and poor are badly divided; not only between countries, for example Europe versus the Third world, but also within countries. One of every ten children in the Netherlands lives beneath the poverty line, a distressing reality. However, in comparison 9.7 out of 10 children live beneath the poverty line in Togo.
Un enfant sur dix vit en-dessous du seuil de pauvreté, ce qui ne devrait pas exister. Au Togo c’est 9,7 enfants sur 10 qui vivent sous le seuil de pauvreté. Ces énormes différences font trembler notre société. De temps à autres apparaissent des failles : des bateaux de réfugiés qui tentent de venir en Europe, le terrorisme d’al Qaeda ou tout autre groupe terroriste, des grèves de la faim, des veillées de prière contre des expulsions, oui, même la maladie comme le SRAS ou la grippe mexicaine proviennent de ce déséquilibre. Aussi longtemps que nous ne trouvons pas de solution pour palier à ce déséquilibre ou tout au moins le diminuer, il y aura du remous, les soulèvements, le terrorisme, des catastrophes ou en tout cas la menace de catastrophes.
Notre petite association n’apportera certainement pas de changement à l’échelle mondiale. Mais à une petite échelle, si ! Les milliers d’enfants que nous examinons au cours de l’année, ont plus de chances puisqu’ils vivent plus sainement, prennent des mesures de prévention de certaines maladies et de ce fait sont mieux armés contre les dangers de la vie –certainement dans un pays en voie de développement. Notre modèle de prévention à grande échelle allant de paire avec des informations multiples concernant l’alimentation et la santé a tout pour obtenir un grand succès – et ce, en compensation de frais très bas. Nous avons commencé dans la région de Kpalimé mais nous espérons et souhaitons que notre optique soit utilisée dans d’autres parties du pays. A une échelle régionale (Kpalimé) et peut-être même nationale (Togo), nous pourrons ainsi rétablir un peu le déséquilibre.