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A la retraite, mais pas encore en fin de parcours

C’est drôle mais vrai : lorsque l’on part à la retraite, on dirait que l’on se place hors du monde du travail, et que l’on ne compte plus dans la société. Pourtant, ce n’est vrai qu’en partie : dans le monde du travail et tout ce qui y est associé (réunions d’affaires et autres), on ne joue plus un rôle important. Mais dans la société, c’est différent : beaucoup d’associations, mais aussi beaucoup de projets caritatifs tournent pour une grande partie grâce aux retraités. Les personnes âgées sont ainsi un groupe qui lie la société, et qui permet un transfert.It is strange but true: the moment you retire, it seems you are no longer valuable for society. This is only partly the case: of course you no longer play a role in the business community nor the employment process. However, in society it is different: not only club life but also charity projects largely count on the retired. Elderly therefore have a binding effect on society and are an important factor for passing on projects and information.

Les retraités sont donc loin d’être en fin de parcours. Tant qu’ils sont en bonne santé, ils peuvent signifier beaucoup pour la société. Ils n’ont peut-être plus l’agilité d’esprit de la jeune génération, mais ils possèdent un trésor en expérience, et leur connaissance des choses est souvent très bonne – surtout au début de leur retraite. En plus, il est possible de « rester dans le coup ». Sur internet, les nouveaux développements sont décrits de façon très détaillée, et rien ne nous empêche de reprendre les études, même au plus haut niveau.

La retraite est, en quelque sorte, une destruction de ce trésor. On sait beaucoup, et pendant toutes ces années, on a acquis une immense expérience. Et puis, on est mis de côté, et toutes ces connaissances, toute cette expérience sont devenues inutiles. A moins de se rendre utile à nouveau. Ceci est une des motivations les plus importantes pour notre projet au Togo. Avec ses années de médecine de la jeunesse, de consultations pédiatriques et d’autres activités médicales, Cécile possède une connaissance précieuse au niveau de la médecine préventive. Aux Pays-Bas, personne n’en a plus besoin, mais en Afrique, si. D’après l’OMS, l’Afrique connaît un manque d’un million de médecins, d’infirmières et d’autre personnel médical. Et si déjà il y a des médecins, ils se concentrent sur la médecine curative. La prévention est un terrain oublié, à peine exploité. Et pourtant, on pourrait y gagner beaucoup.

C’est pourquoi nous avons décidé de nous mettre au travail en Afrique pour un bon nombre d’années, avec l’aide de tous ceux, que nous avons pu rencontrer pendant les 30 dernières années par le biais de notre travail. Nous voulons introduire la prévention à grande échelle, pour améliorer la santé des enfants, et pour les garder par la suite en bonne forme. Et puisque nous sommes en (pré-)retraite, notre premier et plus grand défi est de transmettre les connaissances et l’expérience aussi vite que possible. Nous allons donc former beaucoup de personnel médical et paramédical pour répandre ce message. D’abord à Kpalimé, et si c’est possible, aussi ailleurs au Togo. Et par le biais de nos publications, nous voulons faire en sorte que le système puisse être adopté également ailleurs qu’auTogo. Nous espérons que notre exemple soit suivi. Utilisez votre connaissance et votre expérience pour le bien des autres !

 

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